Le président de la FNSEA Arnaud Rousseau a assuré dimanche que la nouvelle mobilisation des agriculteurs, à l'appel de plusieurs syndicats de la profession, ne visait pas à « bloquer les Français ».
Des agriculteurs se sont rendus en cortège dimanche soir près de la base aérienne de Villacoublay, près de Paris, pour dénoncer le projet d'accord de libre-échange avec les pays du Mercosur, avant de nouvelles mobilisations qui débutent lundi.
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a prévenu dimanche les agriculteurs qu'il y aurait une « tolérance zéro » en cas de « blocage durable » des routes, avant un nouveau cycle de mobilisation du secteur agricole qui débutera lundi 18 novembre.
Les prix du blé du maïs et du soja ont profité de considérations techniques pour retrouver le chemin de la hausse à Chicago.
Le gouvernement a cherché vendredi 15 novembre à rassurer les agriculteurs en difficulté en précisant les modalités des prêts auxquels ils pourront prétendre, avant un nouveau cycle de mobilisation du secteur qui débutera lundi à l'appel du duo FNSEA-JA.
La présence de larves de grosses altises se confirme, avec une intensité plus ou forte selon les régions et les secteurs. Pour évaluer le niveau d’infestations, deux méthodes peuvent être retenues, par dissection des pétioles, et surtout par le test Berlèse. Dans les blés, même si les températures baissent, il va falloir rester vigilant vis-à-vis des pucerons et dans les parcelles à risque, vis-à-vis des limaces.
Pressée d’apporter des réponses concrètes à la crise agricole, alors que les mobilisations reprennent, la ministre a annoncé le 15 novembre la reprise des travaux du Comité de solutions, qui a pour objectif d’identifier des alternatives face à la disparition de substances actives en France, mais parfois utilisées dans des pays voisins.
A Saint-Macaire-du-Bois (Maine-et-Loire), José Godineau a été le tout premier céréalier en Europe à tester la pulvérisation ciblée. Il ne tarit pas d’éloges sur ses atouts.
Présenté lors de l’Eima, le robuste outil du constructeur allemand conserve sa maniabilité, notamment en positionnant la roue porteuse derrière le châssis principal.
Annoncées le 5 novembre, les aides à la trésorerie pour les agriculteurs en difficultés prendront la forme de deux dispositifs de prêts, en partenariat avec les établissements bancaires qui le souhaitent.
Les Français soutiennent massivement leurs agriculteurs, mais leurs actes peinent à suivre. Entre aspirations à une consommation locale et contraintes économiques, le baromètre Ifop pour Ouest-France dévoilé jeudi 14 novembre révèle un dilemme grandissant.
Comme l’ensemble des organisations agricoles, les coopératives s’opposent à l’accord entre l’UE et le Mercosur, une menace supplémentaire de « liquidation » de l’agriculture française. Ce traité s’ajouterait en effet à de nombreuses contraintes, déjà difficilement supportables pour le secteur, estiment-elles.
78 % des nappes ont un niveau excédentaire en octobre en raison de pluies efficaces. Les nappes du Roussillon restent cependant dans une situation préoccupante.
Dans un contexte de reprise des mobilisations agricoles, et de forte opposition à l’accord UE/Mercosur, la Fondation pour la nature et l’homme (FNH) et l’Institut Veblen, think tank qui se consacre aux réformes économiques, proposent plusieurs mesures pour sortir l’agriculture de la crise sans renoncer à la transition agroécologique.
Le blé européen se relance face à des cartes météo moins favorables en Europe de l’Ouest.
Les prix du colza profitent du regain de l’huile pour tenter, une nouvelle fois, de rebondir.
Les conditions météo resteront calmes en cette fin de semaine sur la France, avant un changement radical la semaine prochaine. Le temps sera beaucoup plus agité avec du vent, de la pluie et une baisse des températures.
Les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie se tendent encore depuis l’été, ce qui rebat les cartes des exportations françaises de blé tendre.
La transition carbone va s’imposer au secteur agricole. Des sources de financement sont aujourd’hui proposées pour les agriculteurs qui s’engagent dans la réduction de leur empreinte carbone. De bonnes opportunités à saisir.
Le projet d'accord de libre échange UE-Mercosur promet d'ouvrir un peu plus le marché européen aux produits latino-américains, une perspective qui alarme le secteur agricole. Bruxelles jure qu'il s'agira de « petits volumes », ce qui n'enlève pas le risque que certaines filières soient déstabilisées.
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