La déclaration de politique générale de Gabriel Attal n'est que du « blabla » et « ne répond absolument pas à nos attentes », a estimé mardi le président de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne, syndicat agricole qui a organisé un convoi de tracteurs en direction du marché de Rungis.
De nombreux agriculteurs sont depuis des années victimes et dépendants d’un système intensif et libéralisé qui comprime leur revenu et les endette. Ces difficultés sont aggravées par les événements récents (conflit en Ukraine, hausse des prix des intrants, inflation, crises sanitaires dans les élevages…) et par la crise climatique dont les agriculteurs sont les premières victimes. La frustration de certains agriculteurs d’être pointés du doigt pour des pratiques insuffisamment respectueuses de l'environnement et la santé doit donc être entendue.
Marion voudrait que ses enfants « soient heureux », Guy a peur de « griller les plombs » : dans leur campement de fortune du barrage de la gare-péage de Buchelay (Yvelines), les agriculteurs disent une passion qu'ils ont peur de voir disparaître avec eux.
Dans son discours de politique générale, le Premier ministre a réaffirmé la volonté du gouvernement de soutenir l’agriculture, précisant des mesures de trésorerie et le travail à mener sur la simplfication, alors que la colère des agriculteurs ne faiblit pas.
À l’approche des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, FranceAgriMer s’attend à une hausse de l’utilisation d’orge par les malteries françaises, et à une baisse des exportations de malt. Côté blé tendre, la demande en meunerie devrait rester stable.
Des dizaines d'agriculteurs italiens ont protesté mardi avec leurs tracteurs près de Milan, dernier épisode en date d'une série de manifestations à travers le pays, motivées par des craintes pour leurs revenus.
La Commission européenne a annoncé mardi qu'elle envisageait d'adopter une nouvelle dérogation aux obligations de jachères dans la Politique agricole commune (Pac), dénoncées avec force dans les manifestations d'agriculteurs à travers l'Europe.
La pression du complexe soja continue de pousser les prix du colza à la baisse.
Alors que les agriculteurs poursuivent aujourd’hui leur mobilisation, les producteurs de maïs de l’AGPM rappellent leurs principales revendications : arrêter toutes les surtranspositions, et mettre en place des clauses miroirs dans les accords de libre-échange.
Les conditions d'un accord entre le Mercosur et l'UE « ne sont pas réunies », a reconnu mardi la Commission européenne, en pleine crise du monde agricole, particulièrement en France, mais les négociations continuent, a-t-elle insisté.
Une demande en retrait et une concurrence internationale agressive poussent les prix des céréales sur leur plus bas de campagne.
« L'apiculture française est en crise », ont dénoncé mardi des éleveurs d'abeilles sur un barrage d'agriculteurs au péage de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) sur l'A43 à une trentaine de kilomètres à l'est de Lyon.
Une nouvelle étude en Guadeloupe et en Martinique va mesurer « l'évolution de l'imprégnation » de la population à la chlordécone et d'autres pesticides comme le glyphosate, ainsi qu'à des métaux lourds comme le plomb, selon une annonce de Santé publique France.
Le ministre français de l'agriculture Marc Fesneau se rendra mercredi après-midi à Bruxelles « pour une série d'entretiens visant à accélérer le traitement des urgences européennes », a indiqué son cabinet mardi dans un message à la presse.
Le président du syndicat agricole majoritaire Arnaud Rousseau a estimé mardi que d'aller « faire le coup de force à Rungis », poumon alimentaire de Paris, n'était « pas une bonne idée », se démarquant vivement de la Coordination rurale.
Un moratoire sur les accords de libre-échange figure au premier rang des demandes des syndicats agricoles français qui y voient une concurrence déloyale, même si certains pans de l'agriculture peuvent en profiter.
Politique agricole commune, « Pacte vert », traités de libre-échange : la colère des agriculteurs oblige les politiques à se positionner sur des sujets éminemment européens, lançant la campagne à quatre mois du scrutin.
Le manque de demande et la concurrence internationale font plier Chicago.
Des tonnes de fruits et légumes déversés sur la chaussée dans la Drôme ou le Gard, des denrées importées sorties d'un supermarché dans le Lot-et-Garonne : la « concurrence déloyale » dénoncée par les agriculteurs français s'incarne notamment dans deux produits : la tomate marocaine et le sucre ukrainien.
Le convoi d'agriculteurs qui était reparti mardi matin à Limoges, en direction du marché d'intérêt national (MIN) de Rungis, a changé de parcours après avoir été bloqué sur l'A20 par les gendarmes, selon la Coordination rurale (CR) qui mène l'opération. (Article mis à jour à 11h14)
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