Terre net

Les cours du blé s’appuient sur le retrait de la parité eurodollar pour tenter un rebond mesuré. Le maïs reste en revanche bloqué en territoire négatif.

Les prix du colza restent mis sous pression par le déclin des cours du canola et du complexe soja.

(Série « Matériel, charges, prix… Les agris parlent machinisme », 7/10). Témoignage d'Arnaud Lacaisse, 47 ans, installé depuis 26 ans à La Rue-Saint-Pierre (76), à la tête d’une exploitation en polyculture de 114 hectares.

Avec la précocité des récoltes 2025 de céréales dans de nombreux secteurs, il est possible de profiter d’un laps de temps plus large pour les interventions à l’interculture. Une opportunité qui permet d’envisager des travaux du sol adaptés aux conditions météorologiques et à l’état de la structure sans la pression habituelle du calendrier. Correction des tassements, gestion des repousses et/ou des adventices, et préparation des implantations de couverts végétaux : c’est le bon moment pour s’y pencher selon les équipes Arvalis de Normandie.

Les craintes macroéconomiques ont poussé les céréales américaines un peu plus à la baisse.

Un début de mois caniculaire, puis quelques périodes de fraicheur: juillet 2025 aura connu une météo très contrastée, mais reste malgré tout près de 1 degré plus chaud que la normale sous l'effet du réchauffement climatique, a annoncé vendredi 1er août Météo-France.

Les prix du colza s’offrent un regain notable après avoir été pénalisés par la morosité du complexe soja et la contraction de prix du pétrole.

Les cours du blé et du maïs tentent une petite reprise tandis que les pluies en Europe suscitent de plus en plus de préoccupations.

Terres Univia, Terres Inovia et la Fédération des producteurs d’oléoprotéagineux (Fop) dressent un premier bilan des récoltes de protéagineux de cette campagne 2024/25.

Les prix du maïs ont profité de ventes encourageantes, tandis que le blé et le soja continuent de perdre du terrain à Chicago.

Terminée dans de nombreuses secteurs, la moisson 2025 est mise en pause dans les régions plus tardives, à cause des précipitations. Dans l'attente du retour du beau temps, les agriculteurs partagent leurs inquiétudes vis-à-vis de la qualité des récoltes.